En 2021, faisons payer les profiteurs de la crise
Campagne 22 janvier 2021

Lancée en fin d’année dernière, la campagne contre les profiteurs de la crise reprend avec un nouveau temps fort ciblant Amazon en janvier et un second sur LVMH, en lien avec la «  dette COVID  », en février.

Le 30 janvier, Stop Amazon ! Ni ici, ni ailleurs

À l’initiative du collectif d’opposition au projet Amazon d’une plateforme de tri de 38 800 m2 à Fournès, situé à deux pas du pont du Gard, un grand rassemblement aura lieu samedi 30 janvier sur le site du projet. Au programme : plantation d’arbres, chaîne humaine autour du projet d’entrepôt, temps musical avec HK, prises de parole…

D’autres actions seront organisées le 30 janvier par des collectifs Stop Amazon et/ou des groupes locaux d’Attac pour stopper l’expansion d’Amazon partout en France, notamment à Metz, Mulhouse, Nantes, Rouen, Mulhouse, Senlis ou Toulouse, villes où des projets d’entrepôt sont en cours ou comme à Senlis et Toulouse où les entrepôts existent déjà.

Si vous souhaitez vous mobiliser mais ne pouvez pas vous rendre aux rassemblements prévus, nous vous proposons de passer à l’action ce jour là, ce qui permettra d’afficher votre soutien aux luttes locales tout en continuant de rejeter le modèle que nous propose Amazon. Il s’agit de dérouler une banderole sur ou devant un locker Amazon (liste de lockers par département sur lequel le message suivant sera imprimé «  Stop Amazon : ni ici, ni ailleurs » .

Toutes les infos pour vous mobiliser :

    > Stoppons Amazon à Fournès et Ailleurs !
    > Comment organiser une action sur un “Locker” Amazon ?
    > Matériels Stop Amazon pour le 30 janvier
    Si vous passez à l’action, merci de nous envoyer vos photos à communication-stop-amazon@attac.org

Enfin, retrouvez sur notre blog Mediapart la tribune « Le 30 janvier 2021, stoppons l’expansion d’Amazon ! ».

Février : dette Covid et LVMH

Après le « quoi qu’il en coûte« , Emmanuel Macron et son gouvernement préparent les esprits à devoir payer la facture de la dette Covid. C’est ainsi qu’une «  commission sur l’avenir des finances publiques  » a été instaurée. Présidée par Jean Arthuis, elle doit faire des propositions pour rembourser la dette et doit rendre ses conclusions fin février. Malheureusement la commission a d’ores et déjà exclu toute annulation de la dette et toute hausse d’impôts pour les profiteurs de crise. Nous savons que le ministre de l’économie Bruno Le Maire milite pour rembourser la dette grâce à des « réformes structurelles », en premier lieu celles de l’allocation-chômage et des retraites.

Attac a préparé une note qui sera publiée prochainement afin de peser dans ce débat et mettre en avant nos propositions pour une justice fiscale et sociale :

    > premièrement, il est possible de supprimer en partie la dette,
    > deuxièmement, si la dette doit être remboursée, cela ne doit pas se faire en tapant sur les chômeur·ses et futur·es retraité·es, mais en taxant les ultra-riches et les multinationales, qui continuent à échapper à l’impôt et ont bénéficié des cadeaux fiscaux des dernières années.

Ce travail sur le fond s’accompagnera d’actions partout sur le territoire ciblant notamment LVMH, géant du luxe français, qui symbolise parfaitement les profiteurs de la crise : les multinationales, LVMH est notamment impliquée dans plusieurs scandales d’évasion fiscale, ses riches clients, que le gouvernement ne veut pas mettre à contribution et son propriétaire Bernard Arnault, première fortune française qui a vu son patrimoine grossir de 9 milliards de dollars en 2020 !

A lire sur le site Anti-K