11 Avr 2019
Deux mois avant les élections, le monde judiciaire s’est organisé pour porter cinq revendications communes. Il manifestera ce 20 mars pour les diffuser et lancer la campagne « L’Etat de droit, j’y crois ! ».
Ce 20 mars sera à nouveau « la journée de la justice ». Magistrats, avocats, greffiers, personnel administratif manifesteront devant les palais de justice du pays pour dénoncer leur situation et porter cinq revendications majeures. Le monde judiciaire s’est mobilisé et coordonné pour porter ce message ensemble, sous le slogan : « L’Etat de droit, j’y crois ! 66 jours pour sauver la justice ». Appel clair aux politiques, puisque 66 jours nous sépareront mercredi des élections. Durant 66 jours, différents événements seront d’ailleurs organisés pour interpeller le monde politique, notamment sur son programme pour la justice.
Eux-mêmes ont dégagé et rassemblé leurs demandes en cinq grandes revendications – qui reprennent les demandes qu’ils expriment depuis des années déjà.
► Un : une justice accessible à tous, ce qui implique la levée des barrages financiers (assouplissement des conditions d’accès à l’aide juridique, TVA réduite sur les honoraires…,), géographiques (proximité des lieux de justice) et procéduraux (simplification des procédures).
► Deux : le respect des cadres (magistrats, greffiers, personnel) dans toutes les juridictions et tous les parquets.
► Trois : une autonomie de gestion du pouvoir judiciaire, qui garantisse son indépendance (fin de la tutelle du pouvoir exécutif…).
► Quatre : des bâtiments judiciaires en bon état, fonctionnels et dignes pour tous, justiciable et personnel.
► Cinq : un système informatique performant et intégré, qui permette une communication entre les différents acteurs de la justice, financé par l’Etat dans un cadre législatif clair.
Par Martine Dubuisson (publié le 18/03/2019)
A lire sur le site Le Soir
Ce 20 mars sera à nouveau « la journée de la justice ». Magistrats, avocats, greffiers, personnel administratif manifesteront devant les palais de justice du pays pour dénoncer leur situation et porter cinq revendications majeures. Le monde judiciaire s’est mobilisé et coordonné pour porter ce message ensemble, sous le slogan : « L’Etat de droit, j’y crois ! 66 jours pour sauver la justice ». Appel clair aux politiques, puisque 66 jours nous sépareront mercredi des élections. Durant 66 jours, différents événements seront d’ailleurs organisés pour interpeller le monde politique, notamment sur son programme pour la justice.
Eux-mêmes ont dégagé et rassemblé leurs demandes en cinq grandes revendications – qui reprennent les demandes qu’ils expriment depuis des années déjà.
► Un : une justice accessible à tous, ce qui implique la levée des barrages financiers (assouplissement des conditions d’accès à l’aide juridique, TVA réduite sur les honoraires…,), géographiques (proximité des lieux de justice) et procéduraux (simplification des procédures).
► Deux : le respect des cadres (magistrats, greffiers, personnel) dans toutes les juridictions et tous les parquets.
► Trois : une autonomie de gestion du pouvoir judiciaire, qui garantisse son indépendance (fin de la tutelle du pouvoir exécutif…).
► Quatre : des bâtiments judiciaires en bon état, fonctionnels et dignes pour tous, justiciable et personnel.
► Cinq : un système informatique performant et intégré, qui permette une communication entre les différents acteurs de la justice, financé par l’Etat dans un cadre législatif clair.
Par Martine Dubuisson (publié le 18/03/2019)
A lire sur le site Le Soir