70.000 personnes «plus chaudes que le climat» présentes à la Marche à Bruxelles
 Quelque 70.000 personnes, tout âge confondu, ont pris part dimanche, malgré une météo maussade, à la seconde marche pour le climat organisée dans les rues de la capitale en quelques mois.

Répondant à l’appel de l’association organisatrice Rise for Climate, les manifestants entendent par cette action mettre le monde politique sous pression pour qu’il adopte des mesures fortes en faveur de la protection du climat.

D’autres actions à venir

« L’humanité fait face au plus grand défi qu’elle n’a jamais eu à relever depuis son existence sur Terre. Il faut absolument faire plier les dirigeants. Nos actions vont se multiplier. La radicalité se dessine comme une nécessité », ont scandé les organisateurs face à la foule de manifestants.

La marche pour le climat de ce dimanche à Bruxelles est la seconde du genre. Le 2 décembre dernier, 65.000 personnes, selon la police, avaient déjà défilé dans la capitale pour les mêmes motifs.

Depuis le début de cette année, les écoliers et les étudiants se sont également mobilisés en faveur du climat. Ceux-ci manifestent depuis lors tous les jeudis pour réclamer des décideurs politiques des mesures ambitieuses et rapides pour la défense du climat.

Manifestation en zone neutre

Plusieurs centaines de citoyens réunis à l’appel du collectif Act for Climate Justice ont bloqué le carrefour Arts-pour protester contre « l’inertie des autorités » face aux enjeux du réchauffement climatique.

Ralliés derrière une gigantesque banderole clamant « Pas de loi climat, pas de rue de la Loi », les militants dansaient aux rythmes d’une fanfare et scandaient : « chauds, chauds, on est plus chauds que le climat ! « .

Une dizaine de jeunes mères ont également allaité leur bébé, assises sur le sol trempé par la pluie, en signe de protestation.

Parti vers 13h30 de la gare du Nord, l’immense cortège est arrivé peu après 15h00 devant l’esplanade du Parlement européen où doivent se tenir une série de discours.

Publié le 27/01/2019
A lire sur le site Le Soir